L’ancienne Chine déterminait les heures du jour à l'aide d'une horloge à eau. Cette horloge comportait douze baquets placés les uns sous les autres, légèrement décalés latéralement les uns par rapport aux autres. Après chaque fraction de deux heures un baquet débordait et son eau se déversait dans le baquet suivant, placé au- dessous les unités de deux heures n'étaient pas identifiées au moyen de chiffres, mais dénommées selon les douze signes des « branches terrestres ». Déjà en ce temps-Ià il était connu que le Qi a une fonction spécifique selon les heures du jour. Bien que le Qi se déplace sans arrêt, l'intensité de son mouvement est spécifique dans un viscère donné en une période déterminée. Le Qi se meut ainsi d'une manière particulièrement forte :
L'alternance du jour et de la nuit module aussi l'activité du Qi. La nuit est une phase de restauration. Celui qui ne la respecte pas comme telle invite le malaise et nuit à sa santé. Les patients alités, s'ils s'observent bien, peuvent souvent indiquer l'heure d'apparition d'un symptôme ou l'heure à laquelle leurs troubles augmentent ou s'atténuent. Une telle information représente pour le médecin une très bonne aide au diagnostic. De même, les points d'acupuncture correspondants peuvent être influencés, de façon particulièrement efficace, par les aiguilles à des heures déterminées. La vieille sagesse chinoise suscite depuis quelque temps un grand intérêt chez les scientifiques occidentaux. Au point actuel de la recherche scientifique, il est possible d'affirmer que les êtres vivants ont en eux une « horloge biologique ».